27 juin 2012

Rock A Field 2012 #Day1



Day 1 : (oui parce qu'au Luxembourg, tu parles soit Luxembourgeois, soit Anglais, soit Français. Mais dans ce dernier cas, on fera semblant de ne pas te comprendre, ou alors on te répondra juste en Luxembourgeois => commentaire général qui ne vaut pas pour le personnel du RAF qui a été on ne peut plus serviable, jusqu'au technicien au pied de la scène qui va te chercher des infos sur les artistes qui t'intéressent...)


Premier point à noter, il n'y a pas de parking sur place. Donc tu te rends à un des deux points de rendez-vous, et des navettes t'amènent sur place (ou plus exactement à 10 min à pied à travers bois). Pour la somme de 4€. J'ai trouvé ça abusé dans un premier temps puisque ça n'avait jamais été précisé, mais vu le dispositif en place et le fait que les 4€ sont valables pendant 3 jours, on va dire que c'est assez honnête.

Nous arrivons donc vers 16h30 et pouvons entendre depuis les bois Mac Miller terminant son concert. Un des deux seuls rappeurs du festival auquel les organisateurs ont fait appel, souhaitant donc éviter de s'enfermer dans le rock et faire preuve d'un minimum d’éclectisme.

Premier constat : c'est un champ. Un très grand putain de champ.


Et nous sommes très loin de la scène, mais putain le son est fort. Vraiment très fort. Le conseil pour les boules quiès était donc bon à prendre. J'aurais dû le prendre.

Je me demande quel est finalement l'intérêt d'un son aussi fort. Les gens au pied de la scène sont sourds. Ceux à l'autre bout du champ le sont aussi, mais juste un peu moins.

Bref, pas le temps d'écouter Mac Miller assez longtemps pour nous faire une idée, mais dans l'ensemble je dirais : sympa. Faudra que je me penche sur son cas lors de ma prochaine période hip-hop.

S'ensuit Dirtyphonics, groupe de DJ orientés dubstep, la grosse mode du moment. Pas particulièrement intéressés par la chose, on écoute de loin tout en découvrant les stands de bouffe et de boissons.

Constat, ça a l'air bon. Par contre, la bière est CHÈRE. Comme dans la majorité des festivals, un système de tickets contre de l'argent est mis en place. On paye donc sa bière/bouffe avec des tickets. Rapide calcul... 3,75€ la bière (Bofferding). OK.

Deux raisons possibles, soit ils ont cru à la légende qui veut que tous les luxembourgeois soient pétés de thunes, soit c'est pour éviter une grosse beuverie. Ma mauvaise foie (ahah, pour ceux qui comprendront) penche pour la première solution.


Vient ensuite The Kooks, sur la grande scène. Oui j'ai oublié de préciser qu'il y avait 2 scènes. Une petite ("Startin' Stage"), pour les loosers. Et une grande ("A Stage"), pour les rockstars.

Groupe que je ne connaissais pas mais ma foi plutôt sympathique. Assez rock sur scène pour être apprécié, et assez pop pour faire rugir et rougir la groupie de 15 ans. Et du coup faire fuir le dur à cuire, fan de Motörhead, en tirant une tronche jusque par terre. Oui car le fan de Motörhead n'est venu, que, pour Motörhead. Mais nous y reviendrons.

La chanson phare de The Kooks (celle où comme un couple en pleine osmose on se dit "tiens, on connait ça !") étant donc celle-ci :



Puis The Kills, sur la petite scène (petit scandale au sein du festival). Groupe que je ne connaissais que vaguement. J'apprendrais notamment que la demoiselle fait partie de The Dead Weather avec Jack White et Dean Fertita, et pour les potins que le monsieur est Monsieur Kate Moss.

Prestation peut être pas d'anthologie, mais suffisamment énergique et vraiment rock, au regard du reste de cette journée, pour être toute fois bien sympathique !



Puis vint l'heure du groupe des ados boutonneuses chantant à grands coups de "LIGHT UP ! LIGHT UP ! AS IF YOUUUUU HAAAAVE THE CHOOOOOICE". Snow Patrol. Le groupe créateur de musique de films/séries à gogo (Grey's Anatomy, One Tree Hill, ...). Là encore, les groupies étaient donc bien nombreuses. Au point que, du haut de nos 25 et 22 ans respectifs, nous nous sentions vraiment vieux.

Je ne connais pas suffisamment (à part les classiques Run et Chasing Car) pour distinguer les anciennes/nouvelles chansons. En revanche, ils ont clairement joué une de leurs nouvelles chansons, qui mêle donc rock et electro. NAZE. Il faut arrêter de croire que le rock est mort et qu'il faut obligatoirement le mêler à un un truc électro pour faire quelque chose de nouveau et forcément bien. BORDEL.



Les groupies ne se sont par contre pas tournées vers le groupe suivant, Mastodon. Groupe franchement orienté métal bien lourd. J'aime le rock bien lourd, mais pas le métal. L'occasion donc pour nous de manger notre riz sauté et porchetta, au milieu de la foule de cette campagne réveillée par les cris des métalleux.

Le groupe qui devaient, pour nous, terminer la journée n'était pas parmi mes favoris. Mais reste tout de même un groupe mythique dans le rock : Motörhead. Aujourd'hui je peux dire, "j'ai vu Motörhead en concert".

Bon, on est pas resté jusqu'au bout (désolé pour les puristes), parce qu'un peu violent quand même, surtout avec le son poussé à fond comme ça sans bouchons dans les oreilles... Mais ne serait-ce que visuellement, ça envoie du bois. Sévèrement.



Bilan de la journée :
- Une journée "gratuite" étant donné le prix des billets (voir Préambule). 

- Pour avoir fait d'autres festivals (Paléofestival, Jardin du Michel), je ne m'attendais pas à une installation aussi grande. La taille se situe en fait entre le JDM (qui est un petit festival) et le Paléo (qui est un très gros festival, 2e d'Europe). Pourtant il n'y a "que" deux scènes.

- Un nombre impressionnant de jeunes groupies/pimbêches qui traînent dans le festival juste pour traîner entre djeun's. Sans pour autant apprécier un vrai festival rock. Qui justement n'était pas aussi rock que ce à quoi je m'attendais.

- Une programmation éclectique satisfaisant un large public. Ce qui rejoint le point précédent sur l'axe "rock'n roll" qu'est censé prendre ce festival (on reviendra rapidement sur la question pour le #Day2).

- De manière générale, tout de même une excellente ambiance comme on peut s'y attendre dans un festival de cette ampleur.

#Day 2 à suivre...

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